Je suis entre en religion, comme on dit, sur la plante des pieds, avec ça, après avoir reçu une cuisante Falaquat _une mnémonique méthode pour corriger les verses de Koran oublies, avec un fin rameaux d’olivier, pratiquée sur la plante les pieds. Combien même efficace dont je n’en ai point oublie ni le nombre de Falaquats, ni les versés. Aussitôt après qu’une autre aventure toute aussi ardemment vécue, au demeurant ; une circoncision pour la circonstance, d’où il en restera une trace indélébile sur le petit individu, et pour toujours. Quid au paravent, et pour la première fois il s’en était précédé, de l’achat d’un costume traditionnel, Chéchia-Gandoura, d’une coupe de cheveux et du henné sur creux de la main, pour faire diversion en ma personne.
Ma grand-mère entretenait un jardinet bien rieur et son secret; un petit carré de terre que se disputaient, des fleurs aux noms évocateurs qui vous laissent rêveur: cyclamens, basilics, bégonias, géraniums, et bien d’autres, mais dont le secret demeurais toujours tout aussi mystérieux, malgré la présence d’un un bol en cuivre finement ciselé, et quelque autres pots en terre cuite, en faisait une flagrante allusion, a portée de main, et bien alignés sur le muret à hauteur d’enfants, pour ne pas dire d’hommes, qu’un peu plus tard ils le seront, mais qui ne tardaient pas de le devenir bientôt. C’était le jardin des ‘p’tits-bouts-de- titis’. Un petit carré bien honorable pour des petits bouts de fins de soi. Un secret de famille, dont j’en soupçonnai quelque années plus tard, ma grand-mère, qui par malice freinait jusqu’à même d’ignorer l’existence, d’avoir était complice en quelque sort avec mon grand-père, lui qui était l’insoupçonnable auteur de tant de zigouilles, Un saint homme, ayant de la Baraka et par-dessus tout soupçon, le maître des Circoncisions, guérisseur de son état, des gens et des bêtes, greffeur de plantes, ayant la main verte et tout et tout. Qu’Allah yarhamou- bénis soit-il et paix en son âme repose, il a fait entrer en Islâm plus d’un millier d’enfants, sans peine ni souffrance, et sans reproches, juste quelques petits bobos d’un jour ou deux, puis tout finissait par être oublié.
Jusqu’au jour, lors d’une cérémonie, oû par mégarde, j’ai jeté un coup d’œil furtif sous la gandoura du p’tit cousin candide et bien souriant, qu’il était à même de deviner ce qui se tramait sous le pan d’un drap à peine soulevé pour cacher à sa vue l’acte principale de la comédie, tant la Zorna avait bien jouée, s’était tue soudain, quand trop tard, le cri: ‘bouqualettes’ est annonce, les jeux étaient faits, et la Zorna pour reprendre de plus belle, l’instant d’après, les bols de terra cuite remplis d’eau, vinrent se briser par terre et le bol de cuivre s’ en volât avec son contenu de terre rempli à moitié, au-dessus, le petit bout d’innocente intimité prélevée, qui s’alla avec des youyous, rejoindre au jardin ‘des Bouts-d’ titis’ combien d’autre, victimes d’un devenir bien obligé. Mon grand-père souriant, surgit de dessous le drap délivré de la douloureuse corvée, avec son chèche défait. Tout le monde, en fut aspergé d’eau de fleurs d’orangers. Enfin, j’ai découvert à mes dépens le pot aux roses et mon angoisse alors commençât a l’instant d’être à tout moment le prochain a baptisé.
Il va sans dire que j’ai payé l’erreur de ma curiosité naturelle, qu’un jour j’ai fait, de découvrir à mi-chemin du sentier qui montait vers la maison de mes grand parents, un ‘Tezdam ’-portefeuille bien bourre, entouré d’une ficelle et posé sur une pierre, à l’ombre d’un figuier bien ombragé, à côte, la trace une flaque d’eau d’ablutions ou bien d’autre choses dont mon grand-père avait costumes de faire à cette heure de l’après-midi. Ce jour-là, j’ai perdu mon innocence en prenant soin d’ouvrir loin des yeux le contenu du portefeuille et de découvrir à mon escient, un rasoir à main de barbier, bien effilé, un petit mirror rond, du fil et une aiguille, et une fine boite métallique contenant une pince-arrêtoir dont j’ignorais alors l’utilité et énormément de papiers: de couleurs, jaunes, blues, blancs, cartonnés, traces, avec photos agrafés, tout ça plies, et bien ficelés, il m’a fallu des heures et des heures passées à choisir, déchirer ou retenir sans trop savoir, ni lire ni trop pourquoi on peut avoir tous ces papier dans un aussi gros portefeuille pour mes petite mains, aussi étrange que tout cela puisse être pour moi. Tombât, la nuit sans que je puisse me rendre compte je me suis endormis alors, quand tout le monde me cherchais, jusqu’à ce que quelqu’un me trouvât et me tirât de mon sommeil hébète, à l’aide d’une lampe-torche, il criât ‘je l’ai trouvé’, ‘je l’ai trouvé !’. Je ne sais trop dire si s’était un rêve ou bien vrai, avec le temps qui passa mais il se trouva qu’un jour un cousin lointain me faisait rappeler ce jour; ‘te souvient-il du jour ou tout le village te chercha.’
I’m sure the kitty is as good a weather forecaster as any high-falutin’ weather expert!
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